Les journalistes ont été nombreux à poser des questions sur la psychologie des enfants victimes et les dispositions légales relatifs à la protection de ces derniers. Le débat a porté également sur le circuit de prise en charge qui reste méconnu par la plupart des journalistes et par conséquence par le grand public. Cette ignorance pousse certaines familles à renoncer à la poursuite judiciaire de l’abuseur et la réhabilitation psychosociale de l’enfant victime. Les journalistes ont aussi exprimé leur besoin en personnes ressources pour étayer leurs articles par des témoignages et informations exactes.
Les acteurs associatifs, eux, ont insisté sur le renforcement du rôle des médias dans la prévention des enfants à travers la sensibilisation des lecteurs. Ils ont également soulevé certaines failles dans le traitement de la thématique notamment la publication des photos des victimes ou indications sur leur famille ou environnement.
Le débat a été clôturé par une intervention de Madame Najia BOUNAIM, directrice d’AMANE. Elle a précisé que cette rencontre n’est que le début de partenariat Société Civile/Médias pour une lutte coordonnée contre les violences sexuelles à l’encontre des enfants.