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Challenge Together for Everybody’s Rights

Juillet 2017 – Juillet 2021

Cofinancé par la coopération belge – DGD et le consortium d’ONG KIYO/SOLDAGRO/M3M, le projet a pour objectif de favoriser l’exercice réel des droits de l’Enfant, y compris au sein des catégories les plus vulnérables : enfants victimes de violence familiale, enfants nés hors mariage, enfants malentendants, etc… dans les régions de Tanger et Rabat ».
AMANE mènera des actions avec des associations partenaires de terrains qui relayeront les messages de sensibilisation contre les violences sexuelles auprès des parents et insisteront sur le rôle partagé entre les femmes et les hommes dans l’éducation des enfants. AMANE travaillera aussi sur la communication et la sensibilisation sur ce thème en partenariat avec des associations locales de protection de l’enfance.

Le volet de plaidoyer, encouragera la mobilisation de ces associations et fournira une étude ou permettra l’aboutissement de l’étude juridique sur l’harmonisation de la législation nationale des droits de l’enfant (depuis 2011) avec le droit international et impliquera le collectif associatif pour la création de cellules de veille pour le suivi de l’application des lois et la mise en œuvre de la PPIPEM.


 

TAKAFFUL : Améliorer l’accès à la santé et à la protection des enfants victimes de violences (y compris les mineurs étrangers non accompagnés)

Avril 2017 – Décembre 2021

Mis en œuvre par l’association marocaine AMANE en partenariat avec Médecins du Monde Belgique, ce programme vise à améliorer l’accès à la santé et à la protection des enfants victimes de violences, y compris les mineurs étrangers non accompagnés et les victimes de violences sexuelles, dans les villes de Fès, Meknès, Oujda et Nador. Il bénéficie d’un financement de la Coopération belge au Développement, et s’inscrit en accord avec les défis, priorités et orientations actuelles du Maroc en termes d’avancées sociales et droits humains. Le Ministère de la Justice recense 10 000 cas par an de violences à l’encontre des enfants (dont 26% de violences sexuelles) ce qui constitue une inquiétude majeure pour le pays signataire de la Convention des Droits de l’Enfant.

L’action proposée par les deux partenaires entend agir simultanément sur les barrières institutionnelles, les normes sociales et individuelles néfastes aux enfants, dont les enfants étrangers, à travers une stratégie globale alliant renforcement des capacités, prévention, accès aux soins et soutien psychosocial. Grâce à l’existence de structures et d’associations mieux formées pour prévenir et guérir la violence, ce programme vise à atteindre une société plus respectueuse des droits de tous les enfants et, par conséquent, une nette diminution des violences à leur égard.

 


RESIJE : Renforcement du système de protection de l’enfance

Mars 2017 – Novembre 2018

Entamé en mars 2017, le projet « RESIJE » se déroule sur 20 mois, grâce à un financement de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID) en partenariat avec l’ONG espagnole AIDA. Il va mobiliser des acteurs judiciaires et sociaux, autour de l’objectif d’un renforcement de la réponse aux besoins enfants exposés à la menace des violences sexuelles.

Sa mise en œuvre, sur une une durée de 20 mois, impliquera différents partenaires.

Le projet se décline en trois axes d’action :

 Renforcer les membres des comités de coordination des tribunaux de première instance, composé de membres du personnel judiciaire (juges, procureurs, travailleurs sociaux), les acteurs institutionnels et associations, Unités de protection des enfants et des services sociaux de l’Entraide Nationale. L’intervention doit permettre la création d’un dispositif territorial intégré pour une meilleure réponse aux cas de violence sexuelle.

 Promouvoir les possibilités de consultation et de participation des enfants à la prévention de la violence sexuelle. Il travaillera à prévenir les cas de violence à travers un programme visant à renforcer le comportement d’auto-protection et pour les enfants et leurs familles. Ce programme sera enseigné dans 4 lycées, 4 écoles primaires, des associations dans 3 unités liées au Centre de protection des enfants de Tanger. Des mineurs seront directement associés à la conception de campagnes de sensibilisation des messages et la façon de les transférer à la société.

  Promouvoir une stratégie de plaidoyer politique et civique: actions de sensibilisation sont prévues tout au long du projet pour passer à la société des messages clairs de condamnation sur la violence sexuelle : ateliers avec des parlementaires et des journalistes, sensibilisation au code de conduite pour les médias d’information, messages condamnant les formes d’abus les plus répandues: mariages d’enfants, prostitution dans le contexte du tourisme, de la pornographie enfant) dans le respect des droits des mineurs.

 



REPERES : Renforcement de la Protection des Enfants victimes ou à Risque d’Exploitation Sexuelle

Janvier 2015- décembre 2017

Le projet REPERES s’inscrit dans un programme multi-pays de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales. Il est mis en place par AMANE en partenariat avec ECPAT France et avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement. Il a pour objectif général la réalisation du droit des enfants de vivre à l’abri de toute forme d’exploitation sexuelle tout en réduisant leur vulnérabilité face à l’exploitation sexuelle, et permettant une meilleure intégration de la problématique de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales dans les systèmes de protection de l’enfance.

Indicateurs obtenus au cours des deux premières années d’action

84   parents sensibilisés sur la problématique
137   enfants ont participé à des activités de sensibilisation
18   représentants associatifs ont été renforcés dans leurs compétences
17   étudiants ont été formés et ont été accompagnés à la réalisation de supports
11   associations contribuent à un groupe de travail sur la lutte contres les violences sexuelles.